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31 juillet 2006

Rire ou pleurer

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     De passage en Malaisie jeudi dernier, Condoleezza Rice, dont le prénom signifie " avec douceur " en italien, a ravi le gratin de Kuala Lumpur en interpétant quelques oeuvres de Brahms lors du dîner de gala clôturant le Forum Régional de l'ASEAN. La fauconette de G.W Bush a tenu à jouer une sonate qu'elle a voulu " grave " pour être " à l'image des tensions géopolitiques actuelles ". Manière élégante de dire qu'elle pianotait sévère pour être en phase avec le martèlement des obus et des bombes qui pleuvent drus sur le Liban.

     Après un entracte paradisiaque, histoire d'oublier un peu la dureté des temps, la pianiste s'en est retournée rencontrer son homologue israëlienne, Tzipora Livni, qui serait plutôt du genre à jouer d'une version très améliorée des orgues de Staline. Ces dames ont pu papoter musique et apprécier de concert le magnifique opéra joué hier en première pour les habitants de Cana, une oeuvre magnifique dont l'apothéose a touché au sublime. A vous faire pleurer!               YD                 ( photo AFP/Bernama )

26 juillet 2006

A vue de nez...

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...on pouvait juger de la véracité des dires du légendaire Pinocchio. Il est dommage que le merveilleux ne règne pas dans le monde politique et que les citoyens ne puissent pas ainsi mesurer la fausseté de certains à l'aune de leur appendice nasal...gageons alors que Nicolas SARKOZY l'emporterait haut la main en matière de tarin, nase, pif ou autre blair d'hypocrite.

   Le Rambo des " quartiers " ayant lamentablement échoué à kärcheriser ces derniers ( mais en a t-il eu réellement l'intention? ), se voulait au moins inflexible sur l'immigration en général et sur l'immigration clandestine en particulier: il vient d'ouvrir toutes grandes les vannes d'une nouvelle filière d'immigration familiale. Certes, dans sa conférence de presse de lundi dernier, il s'est défendu de toute velléité de régularisation massive et aveugle, comme celles que viennent de subir les italiens et les espagnols, et ne prévoit que le traitement maximum de 20.000 dossiers de demande et 30% au plus d'issues favorables. Ce qui est contredit par les propos du Directeur Général de la Police Nationale, Yannick BLANC, déclarant dans le journal Le Monde: " Nous savons que nous allons régulariser plusieurs milliers de familles de sans-papiers ayant des enfants scolarisés ", et précisant que pour Paris seulement 2300 familles ( environ 10.000 personnes ) étaient concernées; ce qui est contredit aussi par la nomination comme médiateur du très immigrationniste Arno KLARSFELD qui s'est immédiatement rengorgé: " ma mission est de vérifier que l'esprit généreux de la circulaire soit bien respecté, j'en suis le garant"; ce qui est contredit enfin par la réaction satisfaite de l'agitateur gauchiste Richard MOYON, porte-parole de RESF ( Réseau Education Sans Frontière ) qui sait très bien que le chiffre de 40.000 régularisations présenté comme le minimum admissible par le PS risque fort bien d'être dépassé: " Il y a deux mois on nous disait zéro régularisations, pendant la circulaire on parlait de 720 familles et aujourd'hui nous en sommes à 6 ou 7000 régularisations, qu'il continue dans cette voie là".

   Certains se sont posé la question de savoir si en la matière, le petit Nicolas n'avait pas involontairement ouvert l'outre d'Eole et n'allait pas ainsi payer cher son inconséquence; car bien évidemment, les clandestins potentiels du monde entier vont savoir qu'en France il suffit désormais d'envoyer un enfant à l'école pour être régularisés et la déferlante migratoire qui va s'ensuivre risque fort de ruiner l'image de marque d'un Sarko régulateur sourcilleux de l'immigration. Mais n' a t-il pas plutôt profité de la torpeur caniculaire pour institutionnaliser un projet qui somme toute correspond à ses convictions profondes? SARKOZY n'aime pas la France telle qu'elle a été et telle qu'elle est encore...dans le livre qu'il vient de publier il évoque " la France d'après la France (...) une France où l'expression " français de souche " a disparu " et il ajoute au fil des lignes " la France a toujours été un pays d'immigration (...)elle a vocation à demeurer ouverte, à se diversifier (...) j'aime l'idée d'une France devenue multiple " . Il se révèle en quelques mots, sans grand risque cependant, son " Témoignage " sera peu lu dans les chaumières ou sur les plages, ce type d'ouvrage n'ayant guère les faveurs des Français en règle générale. Il pourra donc encore jeter de la poudre aux yeux et encore jouer au Pinocchio dont le nez ne grandirait pas à chaque mensonge...la farce continuera jusqu'à ce que nos compatriotes le voient enfin tel qu'il est: Jean-Marie LE PEN vient de s'y employer en déclarant à son propos: " On savait que son kärcher n'était qu'un brumisateur. On sait aujourd'hui que les charters de clandestins, c'est vers la France qu'il faut les affréter ".  MPD                           citations in Minute et Rivarol

24 juillet 2006

Et l'ennui vint...

medium_img049.5.jpg                  De longs, de très longs baillements... à s'en décrocher la machoire; ce fut sans doute la plus courante des réactions suscitées par Jacques CHIRAC lors de sa traditionnelle prestation télévisuelle du 14 juillet. Dans National-Hebdo, Yves DAOUDAL a bien raison de conclure son excellent article en écrivant que " c'était l'intervention de trop " ( NH 1148 ); quant à Bruno GOLLNISCH, il a su résumer l'intervention de l' élyséen en une phrase: " Il y a quelquechose de fascinant et de consternant à la fois dans cet usage du verbe comme substitut à l'action concrète
              Se contradisant sur les responsabilités de la guerre du Liban, plus que fumeux sur le problème des clandestins, sautant allègrement de l'auto-satisfaction douteuse aux réformes urgentes à accomplir ( d'ailleurs oublieux en cela qu'il est au pouvoir depuis 12 ans ), il n'a guère su capter l'intérêt - même sur son éventuelle re-candidature en 2007 - cafouillant sous l'oeil quasi goguenard des deux journalistes de service...comme quoi, en certains cas, le " prompeteure " est bien utile! Il n'a pas donné l'impression même de croire réellement ce qu'il disait; on pourrait même à son propos reprendre une réplique de Jean GABIN dans l'admirable film que Julien DUVIVIER a tourné en 1936 " Pépé le Moko ": Il est comme ces pendules qui marquent deux heures, qui en sonnent quatre, alors qu'il est midi moins le quart; il sonne faux " 
                     Il n'a semblé pétillant et sincère que dans le bouquet final longuement consacré à son très cher Zinedine ZIDANE et à l'affaire de son désormais célèbre et exemplaire coup de boule. Il n'échappera à aucun citoyen que le sujet est en effet primordial pour le devenir de la Nation! Une belle démonstration de la hauteur de vue d'un chef d'Etat... vivement 2007, LE PEN vite!                     MPD
    

20 juillet 2006

Touristiquement correct!

                   
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          Le politiquement correct et la repentance obligée règnent aussi dans la très touristique cité  d'Amboise: témoin cette plaque attribuant le nom de l'émir Abd el Kader à la majestueuse rampe d'accès au château royal, en plein centre ville, dans l'exact prolongement de la rue François Ier, emruntée régulièrement par des milliers de visiteurs. Il faut dire que l'émir y fit un séjour forcé durant cinq années après sa reddition, prison dorée où il fut royalement entretenu avec sa suite de 97 personnes dont sa vieille mère, ses trois épouses et ses deux fils, avant d'être libéré sur intervention personnelle de Napoléon III en 1852 et d'être envoyé en exil à Damas. Farouche adversaire des Ottomans puis des Français, Abd el Kader fut un combattant déterminé et dans l'ensemble fort correct, si l'on excepte quelques facéties comme la mise à mort par égorgement du Commandant Raffet et de ses 200 hommes en 1839. On objectera qu'après tout l'émir ne faisait que s'opposer à une invasion; exactement comme le fit Charles-Martel dont aucune rue ne porte le nom en Algérie...ni probablement en France d'ailleurs! Repentance, quand tu nous tiens!            MPD

19 juillet 2006

18 juillet 1936: début de la seconde Reconquista

medium_160px-Falange_espa_C3_B1ola_Yugo_y_flechas.2.jpg           En juillet 1936, pendant une séance agitée des Cortès, Dolorès Ibarruri, élue communiste, invective le monarchiste Calvo Sotelo, puis, le désignant du doigt, hurle: " Cet hommme parle pour la dernière fois..."; quelques jours après,, le député est assassiné par des policiers affiliés à la Garde d'Assaut, formation paramilitaire d'exrème-gauche.

           L'évènement était révélateur d'une situation générale de terreur politique et de chaos, instaurée depuis trois ans par une coalition interlope de socialistes radicalisés, de communistes, d'anarchistes et d'autonomistes dont le seul objectif commun était la disparition de l'Espagne traditionnelle. Il sera l'étincelle qui mis le feu aux poudres et précipita le pays tout entier dans la guerre civile. Même avec l'appui technique de l'Allemagne et de l'Italie, les troupes du Général Franco n'auraient pu réussir à mener leur entreprise à bien sans le soutien et le dévouement d'une très forte partie du Peuple espagnol, notemment des quelques 500.000 militants et combattants de la Phalange, dont le Manifeste exprimait le désir de lutter " pour une Espagne grande et libre, pour la patrie, le pain et la justice."

         N'en déplaise aux habituels manipulateurs de l'Histoire et aux aboyeurs patentés, c'est aussi une vague de fond populaire qui a balayé les " rojos ". Fondée par José Antonio Primo de Rivera en 1933, la " Phalange espagnole des JONS " ( juntas de ofensiva nacional sindicalistas ) se veut " ni de droite, ni de gauche, mais d'Espagne "; ses militants portent la chemise bleue traditionnelle des ouvriers espagnoles et prônent une doctrine de rassemblement à la fois nationale, sociale et catholique, adoptant comme emblème le joug et les flèches des rois de la Reconquista. Le Mouvement va très vite s'amplifier dans les milieux populaires, séduits notemment par ses thèses sociales résolument hostiles aux " banques qui s'enrichissent en prêtant à des taux usuraires (...) aux possédants des grandes propriétés qui sans amour ni effort touchent d'énormes loyers (...) à l'épaisse couche d'oisifs qui se maintient sans ajouter la moindre aide aux efforts des autres: entrepreneurs, industriels, commerçants, paysans, pêcheurs, intellectuels, artisans et ouvriers, épuisés par un travail sans illusion "

         Le succès de la Phalange auprès du Peuple espagnol lui vaudra la haine féroce des diverses composantes de l'ultra-gauche; dès le début du soulèvement, des milliers de ses cadres et de ses militants sont arrêtés, emprisonnés, torturés et mis à morts souvent dans des conditions épouvantables; ils sont remplacés par d'autres milliers de volontaires: avec l'armée et les Requetes carlistes, la Phalange sera une des composantes essentielles des forces patriotiques, sans qui la Reconquête nationaliste n'aurait sans doute pas pu aboutir. José Antonio ne verra pas le triomphe de ses camarades, arrêté le 5 juin 1936, il est sommairement jugé par un " tribunal populaire " et exécuté à Alicante le 20 novembre 1936. Quant à Dolorès Iberruri, surnommée la " pasionaria ", elle se distinguera surtout, pendant la guerre civile, par sa férocité à l'encontre des composantes anti-staliniennes des " républicains ", faisant ainsi mentir le diction qui veut que les loups ne se mangent pas entre-eux; partie " résister " en URSS - dont elle deviendra citoyenne - la farouche révolutionnaire mourra nonagénaire...d'une pneumonie!

          L'actuel gouvernement espagnol - celui qui régularise les clandestins à tour de bras - croit venu le temps de remodeler le Souvenir; le socialiste Zapatero entend imposer un projet de Loi dite de la " Mémoire Historique " qui en fait est destinée à imposer une " histoire officielle ", c'est à dire la vision " républicaine " exclusive des évènements: celle que les organes de désinformation nous servent depuis quelques jours, celle du politiquement correct et de la pensée pré-digérée. Gageons que le Peuple espagnol ne s'en laissera pas compter et que nos camarades espagnols sauront s'y opposer: Arriba España!                                    YD